Infection par le virus Zika, transmission, troubles neurologiques associés et anomalies congénitales: une revue des progrès réalisés dans la recherche, des caractéristiques et des lacunes dans les connaissances
Bien que de nombreuses recherches aient été menées sur le virus Zika au cours des dernières années, il reste des lacunes importantes en termes de connaissances : les liens entre le virus Zika et les malformations fœtales ainsi que les maladies causées par Zika et les maladies auto-immunes post-infectieuses. Il y a des incertitudes sur la transmission et sur la persistance virale. Il existe des lacunes en termes de connaissances sur la lutte antivectorielle et un besoin important d’identifier des vaccins et des médicaments antiviraux.
Il s’agit d’une révision de grande envergure couvrant l’épidémiologie, la présentation clinique, les syndromes neurologiques associés au virus Zika, la microcéphalie congénitale, le diagnostic et le traitement du virus Zika, la lutte antivectorielle et la protection individuelle, la promotion de la recherche et du développement. Les lacunes en termes de connaissances sont mises en évidence.
La persistance du virus dans le sperme est inconnue et aucune transmission d’une femme infectée à un homme n’a été rapportée. Une transmission transplacentaire peut survenir tout au long de la grossesse. La transmission par le lait maternel n’a pas encore été rapportée.Bien qu’il existe une forte corrélation entre les femmes enceintes infectées par le virus Zika qui donnent naissance à des bébés présentant de graves anomalies congénitales, peu d’études ont confirmé l’infection par le virus en laboratoire .
Le diagnostic n’est confirmé que par la reconnaissance d’acide nucléique viral dans le sérum. Le diagnostic prénatal n’est toujours pas fiable. Aucun vaccin ni modalité thérapeutique n’a encore été testé sur l’homme.
La surveillance est essentielle pour hiérarchiser les interventions de contrôle. L’OMS a évalué la modification génétique des moustiques, mais son application durable ne dispose pas encore de données sur l’impact épidémiologique. À mesure que le virus s’adapte et évolue, d’autres études sont nécessaires.
L’incidence exacte du virus Zika dans les Amériques n’est pas encore connue car l’infection est très souvent asymptomatique ou bénigne. Même le lien entre le virus Zika et les anomalies congénitales est uncertain, car cela n’avait pas été décrit auparavant. Cette révision ne comprend ni les résultats de SciELO ni de LILACS, et n’effectue pas de recherche dans les registres d’essais en cours. La stratégie de recherche n’est pas incluse.
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